Journal du voyage atelier
Marrakech du 4 au 11 février session internationale ( Europe-Algérie-Tunisie-Maroc)
VIVRE EN COOPÉRANT
WEEK END
4h30 du matin… Départ dans la nuit place Jeanne d’Arc par taxi en raison de l’heure ( ni metro, ni tram, ni navette et des travaux de la rue Bayard).
Arrivée accueillie par nos amis : Halima est de presque tous les accueils échelonnés avec le sourire et un mot gentil ! Saïd et Aziz nous rejoignent avec comme toujours la lumière de l’amitié et de la paix intérieure dans les yeux !
Nous nous installons à la Résidence des Enseignants, structure hôtelière ouverte à tous les adhérents de la FOSE, et à leurs familles, nous sommes dans la période des vacances marocaines et françaises, les logements à Marrakech sont très convoités mais tout a été prévu : je partage une chambre à 3 lits avec Monique et Geneviève mais peux avoir dès le dimanche une chambre seule ce qui me va mieux, je ne dérange personne en me levant la nuit et je peux allumer pour lire ou travailler lorsque
le souci de compléter un document me réveille !
Nos amis algériens sont arrivés par le train de Casa où ils ont atterri le 3 venant d’Alger, les tunisiens en 2 groupes se réunissent dans la journée et nous nous retrouvons tous petit à petit jusqu’au dimanche midi, où Chantal nous rejoint !
Quelques petits ratages : attente dans la foule et pancartes non repérées, coups de téléphones inquiets mais tout s’arrange assez vite !
Nous profitons du WE pour visiter un peu la ville et faire connaissance !
Dimanche matin , un groupe souhaite aller à la messe, nous nous retrouvons grâce à Saïd dans une grande église pleine à craquer , la messe est animée par une chorale africaine très dansante, trois amis musulmans décident d’assister à la messe par curiosité et amitié, notre séjour commence sous de bons auspices d’intérêt pour l’autre et de tolérance !
Déjeuner improvisé dans un restaurant où les tajines finissent de mijoter pendant que nous nous installons, délicieux !
Promenade dans les jardins, rencontre de militants dans un bibliobus installé au cœur de la verdure !
En fin d’après midi , réunion de pilotage pour ajuster le programme Michel, Jean-François et moi, avec nos trois amis marocains, nos deux algériens, Gleya prévue comme référent est remplacée par Mokhtar. On regrette son absence mais tout se passe bien !
Amis arrivés du Sud en voyage hors pair. D’Alger à Casa le parcours fut à peu près aisé.. Mais de la Maison Blanche (Casa Blanca) ils partirent en train. Un train bondé de gens ! Aucune place assise ! Par quelle manigance nos deux compères obtinrent-ils de monter à côté des machines ! Là dans le bruit de bielles, de pistons, d’engrenages, ils subirent 4 heures un voyage de rêve. C’est d’ailleurs comme en rêve qu’ils parvinrent au port : yeux hagards, traits tirés, … Je ne les ai pas vus mais Gleya et Mokhtar arrivés eux de l’Est par le même voyage de Casa jusqu’ici faisaient même figure !
Fut-ce depuis le Nord voyage plus facile. Pas tout à fait. Heureux qui comme Ulysse lassé d’un long voyage … Trouva contradiction quand pendant 3/4 d’heure Danièle et Odile espéraient voir Saïd, présent à quelques pas, pensant réceptionner un couple de français. Erreur compréhensible quand un simple e muet distingue un pseudo Daniel d’une réelle Danièle. Daniel et danièle … Il fallait voir notre bonne Halima s’escrimer au portable :: Allez à la sortie ! Nous y sommes déjà et depuis un moment ! ! Saïd, elles sont là ! Qui ? Ce n’est pas un couple ? Mettez une pancarte indiquant vos prénoms … dialogues difficiles mais objectif atteint.
Puis ce fut du tourisme. Je fus impressionné par l’art des algériens à vivre par ici. Le désir d’un petit déjeuner les conduisit tout près dans un bistrot sympa.. Là un petit panonceau indiquait clairement : Ici on paye avant de consommer. Nos amis au comptoir commandèrent sans peine Et sans payer bien sûr faute d’avoir converti. Les fibres pour mon fil s’éparpillaient un peu. Gleya en Médina perdit ses compagnons mais trouva son mari.
Lundi 6, ouverture de la session .
Le programme et l’organisation sont présentés avec les objectifs, le grand thème Vivre en coopérant, lancé ainsi que le thème du jour : Penser par et pour soi même avec les autres !
Pas de grand discours sur le sujet, de la pratique très vite en atelier !
Pour qu’on puisse se comprendre au mieux, nous écrirons les mots clefs sur des affiches, si quelqu’un ne comprend pas il utilisera la langue des signes des assemblées populaires qui peut permettre de demander de parler plus fort, de traduire, de ralentir ou de reformuler…
Notre espoir est que chacun vendredi puisse dire ce qu’il entend par Vivre en coopérant et qu’il ait conquis par la pratique régulière des ateliers quelques outils à réinvestir sur son terrain avec détermination et humilité s’il le peut ! Le but est bien que chacun convaincu par l’expérience ose s’aventurer pour en faire profiter d’autres !
Michel assurera le FIL ROUGE dont l’intérêt pour nous, outre le plaisir d’entendre du beau texte, est de sortir le nez du guidon pour saisir une image décalée globale de notre aventure journalière :
métaphore et poésie nous parleront de notre cheminement !
Nous avons choisi de travailler chaque jour par plages de deux heures ( 3) coupées de 2 pauses ( pause café et pause repas). La première et la troisième seront plénières, la seconde en 3 groupes de 17 sera dédiée à la pratique d’ ateliers ( atelier court et atelier documenté). La troisième sera ce que nous appelons un atelier citoyen établi à partir d’un film ou d’une intervention.
Les groupes sont équilibrés quant à la nationalité ( 4 tunisiens, 4 européens, 1 algérien, 8 marocains), l’âge, le sexe.. .
Dans chaque groupe, des référents, anciens habitués à travailler avec ARP-PHILO ou membres actifs de la FOSE sont chargés d’assurer le lien avec le pilotage, et à rappeler règles et horaires chaque fois que nécessaire.
Principe :Les pilotes par équipe de 2 tournent dans les groupes. Réunis le soir, ils repensent chaque jour l’organisation de l’ensemble à partir des remontées de la régulation .
Règles de vie pour la session :
Un brainstorming fait émerger les idées qui sont notées sur une affiche , un petit comité en organisera la présentation et la fera valider mardi.
Ce qui paraît important entre autres c’est la ponctualité, l’assiduité, la discrétion, le respect des personnes, la participation… et bien sûr ni cigarettes, ni téléphone portable mais on commence à y être habitués, donc des comportements et des attitudes !
Atelier court en plénière : Vivre en coopérant, c’est d’abord vivre une vie pleinement humaine qu’il nous faut définir… 10 volontaires sont demandés pour participer devant l’assemblée des autres, disposés autour en simples observateurs, à un atelier qu’à ARP-PHILO, nous appelons « court ».
La question est donné par l’animatrice : Qu’est-ce pour vous qu’une vie bonne ?
Après une minute de réflexion, chacun s’exprime tant qu’il a le bâton de parole qui circule 3 fois.
On peut passer son tour- Chacun s’engage à être dans son propos, court, concis,clair, compréhensible et circonstancié (5C). Après les trois tours, l’animateur revient dans le groupe pour animer un temps d’échange sur le vécu de la séance et l’intérêt de ce type de protocole.
Quelques propos retenus : Vivre en homme c’est aimer et se savoir aimé, vouloir ce que l’on a, jeter des ponts et évoluer, être en harmonie avec soi et les autres, avec la nature, se sentir utile, avoir donné un sens à son existence, s’accepter, se sentir élément d’un ensemble ouvert qui nous amène plus loin que notre égo !
Les participants ont bien vécu ce moment étonnant pour beaucoup d’entre eux , ils ont apprécié d’écouter, d’être écouté et d’avoir la parole sans avoir à la prendre de force !
Jeu des présentations avec les salutations de tous les pays- Auparavant les groupes sont constitués- 3 groupes rouge, vert, jaune ! La moitié de l’effectif tire une salutation et choisit de saluer un membre de son groupe qui n’est pas saluant désigné-
Chaque « saluant »fait la salutation tirée et le salué lui répond de même, puis chacun dans le binôme se présente ( il dit d’où il vient, ce qu’il fait dans la vie et ce qu’il est venu chercher ici) on finit par une salutation marocaine.
2ème plage : Chacun rejoint son groupe pour échanger sur ce premier vécu et participer à un atelier documenté. Les salutations sont jouées avec plaisir, chacun présente son vis à vis !
Premier atelier documenté, chaque groupe lit son texte-prétexte : parmi les textes présentés dans le livret, texte de Meyer ou de Descartes, d’Al Ghazali ou d’Averroes.
Une question : La société nous empêche-t-elle d’être libre ?
Les contraintes du protocole permettent la liberté de parole et de pensée au milieu des autres.
Le temps de débat animé par le formateur permet entre deux tours de parole de réagir aux propos des autres- Chacun exprime ensuite son ressenti qui va du simple étonnement à l’émerveillement !
3ème plage après le repas :
Film point de départ de l’atelier citoyen : Exposé de Ghaleb Bencheikh sur Jeunesse, transmission et spiritualité. Transmet-on ce que l’on a ou ce que l’on est ? Pour bâtir ensemble une société solidaire, apprendre le « don sans retour », laisser parler son cœur pour entrer en résonance avec les autres, éviter de se croire seul dépositaire de la vérité… L’unique question utile n’est -elle pas : Que vas-tu faire de ton frère ? Et il ne s’agit pas de s’auto-admirer humble et généreux ! J’ai besoin du regard de l’autre surtout quand il me déplaît !
Jean-François anime le débat . L’assistance est dans l’ensemble très attentive et participe bien, certains posent des questions sur l’auteur, Jean François y répond ! On a conscience qu’on est dans la spiritualité plus que dans la psycho pédagogie ! Certains propos sont relevés sur la tolérance, la vérité, l’autre, l’éducation, l’âme !…
Fil rouge 1 :
6 février 17 Salamalikum, sabah el nour ! Le fil rouge est un fil.
Un fil est l’entrelacs de fibres de coton, de laine ou d’autres choses. Puis les fils s’entrecroisent pour devenir tissus, nappes, tentures … et tant de vêtements que nous portons ce jour. Le fil est essentiel … pour la couture, pour les points de suture … et soyons prosaïques pour bien couper le beurre. Mais la c’est fil de fer, d’acier ou de laiton, il sort de notre épure !
Il s’agit donc ici, du fil de notre stage. Il unira des fibres d’échanges et de propos, nourris de nos cultures, diverses et contrastées … mais ouvertes à l’accueil des richesses qui nous viennent des autres. Des richesses ? Helvètes, bruxelloises, bretonnes, occitanes, françaises, tunisiennes, algériennes, marocaines … Que de fibres diverses toutes de bon coton pour un fil résistant ! Car c’est plus que certain, au cours de nos journées nous ne filerons pas quelque mauvais coton !
Et ce fil sera rouge !
Rouge couleur de vie, d’énergie et d’amour. Parfois cette couleur prendra un vif éclat. Parfois elle subira le gris de la fatigue, du temps jugé trop court, du temps jugé trop long … ou de tout autre ennui. Rappel que toute rose vient et s’épanouit sur tige épineuse.
Pour faire mon travail j’invoquerai ces hommes qui jadis fabriquaient au coin de quelque rue des cordes et des câbles. Ils étaient Filatiers. Une rue à Toulouse porte toujours leur nom. Puissent ces artisans me prendre sous leur aile pour m’apprendre avec vous à travailler solide.
Une source intime irrigue nos promesses. C’est la fraternité. Partons au fil de l’eau de cette onde agréable . Elle promet le bonheur, pour toutes et pour tous, d’une belle aventure. Elle retraduit même FOSE qui nous accueille : Fraternelle, Ouverture, Solide ou Super, Étonnant mais aussi Enthousiasme.
Mardi 7 février La coopération
Fil rouge sur la journée d’hier puis présentation d’un film montrant un conseil de classe en primaire. Discussion sur l’intérêt de ce dispositif présenté par l’office Central de la Coopération à l’École et sur les options éducatives des enseignants qui choisissent de responsabiliser les élèves et de leur faire vivre l’expérience de la coopération plutôt que de la seule compétition
La coopération : Coopération ou compétition sont elles incompatibles ?
Un jeu est proposé dans un groupe : les participants qui pensent que compétition et coopération s’excluent se mettent d’un côté, ceux qui pensent qu’elles sont compatibles se mettent de l’autre, si on est convaincu par les arguments de quelqu’un d’en face , on change de côté !
On découvre alors que les argumentations développées conduisent à nuancer les points de vue mais que chaque groupe a tendance à se comporter en compétiteur…
La compétition aurait donc un effet d’émulation et de motivation… Comment en faire autre chose qu’une machine à écraser les ‘’perdants’’ ?
La régulation a fait apparaître déjà l’énorme bénéfice tiré des travaux et échanges du premier jour : et relevé les mots clefs disant ce que l’on retient . Il faut arrêter l’exercice tant les participants sont intarissables !
Parmi les questions que l’on se pose : Peut-on toujours coopérer ? Pourquoi coopérer ? Tous les liens dont parle Bidar sont-ils automatiquement libérateurs ? N’y a-t-il pas des liens qui étouffent et asphyxient ?
Le film proposé l’après midi tiré de La philo vagabonde montre le philosophe Alain Guyard donnant une leçon de philo en prison. L’atelier est animé par Saïd
Tout le monde peut philosopher « dès la nourrice » Il n’y a pas d’âge pour philosopher, il n’est jamais ni trop tôt ni trop tard ! L’exemple de Socrate fait réfléchir : « Je préfère subir l’injustice que la commettre. »Socrate respecte les lois de la Cité, Antigone préfère obéir à la loi non écrite que lui dicte son cœur ! Eidos et Diké nous guident ! L’honneur et la justice !
Fil rouge 2 :
Salam alekum. Sabah el nour !
Ils sont venus d’Europe, ils sont venus du Sud, ils sont venus de l’Est. Mais de l’Ouest personne ! Serait-ce vraiment vrai que pour nous à l’Ouest il n’y a rien de nouveau ?
Pour certains ce furent longs voyages…
Finalement tous se sont retrouvés au rendez-vous d’hier pour un autre voyage promis, lui, au long cours. Destination : Vivre en coopérant. Aventure assurée !
Après ce premier tour de bobine au fil rouge, déroulons le second.
Mesdames et Messieurs voici les protocoles d’ateliers courts ou longs. Et puis la video qui montre l’efficace de méthodes appliquées dans des classes de jeunes pour que la liberté anime les paroles, pour que respecter l’autre se vive avec l’écoute … spectacle surprenant et même émouvant de jeunes qui se lancent parfois avec courage devant des enseignants pour dire ce qu’ils pensent, éprouvent et parfois souffrent. Alors on s’y est mis. We can ! Pourrions-nous dire. Et nous voilà partis Groupe vert, groupe jaune, groupe rouge, pour entrer dans le jeu. On essuyait les plâtres mais déjà se vivait le bonheur d’écouter, de parler, de se faire aux méthodes qui donnent aux différences d’être de vraies richesses. Mon fil rouge conduit à cette perception qu’au-delà des outils, nécessaires, efficaces, un climat s’établit, celui de l’amitié et qu’un pont se construit de plus en plus solide entre rives et cultures, entre générations …
Dans l’après-midi l’atelier citoyen, fit encore avancer sur ce chemin sans fin où nous sommes artisans de paix et d’amitié.
Ma bobine déroule maintenant un fil au rouge sang vif avec la conférence de Ghaleb Bencheikh où apprendre à apprendre prend nettement le pas sur la transmission de savoirs. Ce n’est que du dedans qu’une jeune âme peut croître. Des propos percutants livrés d’une voix calme. Invitation paisible à faire entrer en nous l’air vif de changements sous l’impact de l’accueil sincère et bienveillant de l’autre-différent. Là mon fil rouge quitte les échanges entre nous sur l’âme, sur la foi, sur la psychologie des relation aux autres. Il conduit plus profond du côté de non-dits sur la reconnaissance de vulnérabilités, de risques encourus, de blessures possibles, lorsque nos certitudes se trouvent questionnées non pas éliminées mais à approfondir voire à débarrasser de la rigidité de conceptions figées à force d’habitudes. Ça fait mal, ça dérange, ça fait peut-être peur. .. A prendre ou à laisser ! A chacun sa conscience. Vivre en coopérant, c’est opérer ensemble. Serait-ce alors d’ordre chirurgical ? S’impliquer pour parler, écouter, accueillir. Accepter de bouger dans sa tête, son cœur voire dans ses convictions … Il faut quelque courage pour se jeter à l’eau. Justement le fil rouge prend ce mot dans un nœud. Courage reste avec nous !. Nous en avons grand besoin de cette vertu noble dans notre vivre ensemble. Nââkoum saïd !
Mercredi 8 février Conflits et non violence
Régulation : Remontée des bénéfices de la veille, individuellement par petite phrase- L’animation est assurée par Belgacem
On peut philosopher à plusieurs- Le meilleur cadeau que tu puisses me faire est de me dire ce que tu prends de moi- Il n’y a pas de savoir préalable pour philosopher- Tout le monde peut philosopher- Philosopher c’est sortir de son moi étriqué … Chacun semble avoir tiré profit de la journée d’hier !
Quelques questions se posent – sur les protocoles : Ne peut-on déroger à certaines règles ? Comment choisir une question ?
Des pistes sont ouvertes pour les réponses à construire. Le but est d’apprendre à penser par et pour soi-même avec les autres. L’ exemple est donné d’un atelier court où les enfants bloqués par la non maîtrise de la langue ont fait filer le bâton de parole sans en profiter pour parler et où l’animatrice a dû changer de protocole pour permettre l’émergence de la parole et de la pensée en racontant une histoire et en posant une question… C’est le but et le sens qui comptent : les protocoles sont faits pour libérer pas pour enfermer et stériliser !!!
Lancement du thème du jour : la CNV – Avant d’arriver à la coopération, il faut quelquefois passer par l’épreuve de la rencontre de la violence. Comment la définir ? On pourrait dire de façon lapidaire : Le conflit c’est la vie, la violence c’est la mort !
Peut-on faire face à la violence de façon non violente ? C’est le choix de Gandhi lorsque le non violence est choisie comme une force : Mieux vaut une réponse qui arrête une violence par la violence que la lâcheté qui laisse toute la place aux violents… Beaucoup de questions sont posées !
Visionnement de la vidéo sur la communication non violente vue par Rosenberg, on découvre les attitudes Chacal ou Girafe de ses marionnettes – On a le choix entre 4 attitudes lorsqu’on est agressé : on peut retourner la violence vers l’autre ou vers soi, ou on peut amorcer le dialogue en reconnaissant ses propres émotions et celles de l’autre et en cherchant ensemble la sortie du conflit ! c’est un pont à essayer…un pont de non-violence !
La formation à la médiation d’enfants est présentée, la médiation n’est pas l’arbitrage, ici c’est un service assuré entre pairs formés pour aider à sortir du conflit lorsque les intéressés n’y arrivent pas et demandent assistance !!
Questions : Peut-on et doit-on toujours éviter la violence ? Que faire quand le conflit tourne à la violence c’est à dire à la destruction mutuelle ou à la destruction des plus faibles quand on en est témoins de près ou de loin ?
Texte de départ atelier documenté : Gandhi sur l’amour et la force de la non violence.
Film de l’atelier citoyen : Tozzi et Meirieu De l’enfant consommateur compulsif à l’enfant citoyen
Atelier animé par Aziz : Nous sommes à l’âge du capitalisme consommateur compulsif- L’enfant a besoin d’apprendre à surseoir à la satisfaction de ses pulsions pour devenir humain- Le désir n’est pas la pulsion, il est l’apanage du sujet- …
Fil rouge 3
8 février : rhid ahmar
Nous voici parvenus à la moitié d’un voyage … un voyage au long cours que nous n’achèverons …jamais.
Commençons par un coup d’œil dans le rétroviseur. Il nous montrait hier matin un groupe plutôt satisfait de l’ambiance et de l’état d’avancement du chantier.
Un coup de râteau de mon fil rouge. Il ramène jusqu’à nous quelques belles expressions :
La Coopération ultime c’est l’amour. L’Équation a résoudre est celle de gagnant-gagnant
Et même une observation auréolée de mystère : La Coopération c’est comme une femme qui mûrit.
Nos vestiaires équipés d’oreilles de girafe et d’oreilles de chacal nous partons dans les groupes.
Mon fil rouge prend alors le chemin des jardins philosophiques cultivés par les verts, les jaunes et les rouges, appliques à échanger sur violence et non violence.
Quelques jalons sur cette route de sagesse (philosophie !):
Le conflit fait partie de la vie. Nécessité vitale mais risquée. . Il peut tourner à l’aigre et déraper jusqu’à la violence mortifère. Tel Janus il présente deux visages
Celle du conflit interne, bien typé par cette remarque : Je voudrais faire ce que ma tête m’a dit, mais je fais autre chose. Je fais le mal que je ne voudrais pas, avouait Paul de Tarse.
Celle des conflits externes. Avec parmi eux, les suggestions pas forcément prises en compte. Mais mon fil rouge facétieux les relève car elles signalent de bonnes directions : celles des compromis, des concessions. Propositions à suivre en d’autres temps, en d’autres lieux. N’est-ce pas une mission du fil rouge que d’ouvrir des fenêtres insoupçonnées, pour voir plus loin, garder le cap, pour débloquer des freins serrés par des religions mal comprises. Et de relever aussi des espérances folles comme celle de la puissance désarmante de l’amour contre la guerre.
Oui mais il faut être patient.
Pas d’amour, pas de vie ! Nos échanges en tout cas, empreints de non violence prenaient forme d’amour.
L’atelier autour du film sur la pédagogie a passionné sinon séduit tout le monde. L’échange qui suivit, déployé en deux temps, bien animé , couronné de synthèses, à laisse sur leur faim tous les participants. Affaire à suivre, donc.
Jeudi 9 février l’accueil de l’autre
L’accueil d’un autre très différent et de soi-même comme un autre
Régulation : remontée des bénéfices par petits groupes de 5 animé par Aziz
Cette modalité permet de réduire le nombre de productions et de favoriser l’expression de tous en petits groupes
Lancement du thème : Intérêt de conquérir l’attitude empathique et de s’interroger sur l’attitude critique à adopter en la distinguant de l’attitude de critique systématique !
L’empathie vise à commencer par écouter l’autre en se mettant à sa place, sans jugement : on met un temps son moi entre parenthèses pour laisser sa place à l’autre !
Cela ne veut pas dire qu’on est en tout point d’accord avec lui ! Il faut avoir compris l’autre pour le critiquer, l’empathie débouche sur une reformulation de ce qu’on a compris et une demande de validation par l’autre : T’ai-je bien compris ? Le texte de Christian Bobin relance la réflexion.
La critique est l’examen rationnel de la position, il vise à dénoncer les présupposés et les manipulations pour plus de liberté. Le doute méthodique passe au crible la proposition.
Le propos de l’atelier philo est de favoriser le développement de la pensée attentive, créative et critique !
Questions:L’empathie et la critique sont elles compatibles ? A quelles conditions ?
Texte : Amin Maalouf Les identités meurtrières
Film de l’atelier citoyen : Jacquard ( 2 extraits) Atelier animé par Halima
Le professeur A Jacquard est présenté, son premier film parle de notre planète et de ce qu’elle peut supporter, le second du nécessaire partage entre humains…
Halima invite les participants à exprimer leurs réactions puis à débattre sur le thème à partir d’une question qu’elle propose
Après la séance pour ceux qui veulent : le film Le destin sur la vie d’Averroés est passé en entier puis, le soir, un défilé de mode organisé par les femmes du Banquet, mode masculine et féminine , avec des habits traditionnels somptueux, revus à l’aune de la modernité sans rien perdre de leur majesté ! Nos amis sont mannequins comme s’ils l’avaient toujours été !
Fil rouge 4
9 fevrier
Hier au petit matin nous avons commencé par jeter un coup d’œil dans le rétroviseur, pour observer le chemin parcouru la veille. Une satisfaction se fit aussitôt jour, exprimée maintes fois avec quelques mots-clés : écoute, sympathie, respect, liberté de parole, dépassement de la timidité … plus tard quelques secousses provenant des appels reçus au cours d’échange, des appels a bouger, a grandir, évoluer en mieux … Un résultat précieux et pourtant perfectible. L’objectif poursuivi est toujours à distance. En avant donc pour la prochaine étape !
Pour faire bonne route nous rappelions les règles. Couchées sur un papier, imprimées, transmises a chacun comme un vade-mecum pour guider les échanges, les rendre plus féconds.
Des films vinrent alors comme de beaux exemples. Ils nous montraient des jeunes appliqués, philosophes… avec des résultats exemplaires, étonnants pour leur âge, porteurs d’une espérance plus forte que la peur de quitter son silence, de prendre la parole, d’exprimer ses idées. . Nous partions aussitôt en faire l’expérience, en rouge, en jaune, en vert, dans nos 3 petits groupes. Avec sujet commun, la coopération, confrontée aux questions de la compétition, chez les verts, atteinte à la base par les rouges : Pourquoi coopérer ? Avec quelles compétences se demandaient les jaunes, Derrière les méthodes de bonne animation, l’art de l’observation et celui des synthèses, les interrogations rejoignaient en chacun le creux de ses désirs, de ses engagements et parfois de ses rêves. Avec deux bases à relier. L’une met en avant L’individu soucieux de réussite, tant il est vrai qu’en chacun un compétiteur sommeille. L’autre attachée à cultiver les relations, tout aussi nécessaires, relations sans lesquelles L’individu étouffe. Paradoxe éternel ou personne et communauté se distinguent toujours sans jamais pouvoir se séparer. Les références aux sports, particulièrement d’équipe, furent les bienvenues. Chacun dans une équipe occupe une place, joue un rôle précis mais ne peut l’accomplir qu’avec l’aide d’autrui. Et j’en sais quelque chose pour avoir des années joué dans une équipe …. de rugby !
Mon fil rouge ratisse , Un fil rouge râteau ? Tout à fait impossible ! Mais si ! Ce fil rouge est unique, original, spécial ! Voici ce qu’il ratisse en passant dans le champ des paroles semées au gré de nos échanges :
On ne peut pas applaudir avec une seule main ! – Je suis en confiance avec vous. – La Coopération, une stratégie anti-conflit, anti violence.
Et puis l’après midi, la leçon de Socrate : Eydos et diké, l’éthique et la loi… et aussi l’inter-dit.
Ça donne envie d’approfondir. Tiens ce n’est donc pas évident ? Et puis : Qu’est-ce qu’une prison ? Avec des positions qui sorties du contexte font un peu froid au dos : aller à la prison rencontrer les prisonniers c’est l’acte philosophique par excellence ! Curieusement personne n’a quitte la salle ! Serions-nous alors ici même en prison ?
Mais aussi, , plus bucolique : Qui parle sème, qui écoute récolte.
Puis un deuxième film au titre baigné d’espérance : Ce n’est qu’un début. Mon fil rouge en profite pour se faire élastique et poser la question troublante, décalée par rapport au chantier qui nous retient ici, mais combien perspicace, lancée par un gamin : Les parents à quoi ça sert ? Mon fil rouge dérape ! Il prend la liberté de filer hors sujet ? Que voulez-vous … je l’aime bien ainsi.
Notre chemin continue !
Vendredi 10 jour des bilans et des projets
Dernier fil rouge
10 février
Pour commencer, un dernier coup de rétroviseur
Au-delà des sujets, des questions, des échanges, nous avons reçu des touches personnelles, des impacts intérieurs. Ils invitent chacun, à bouger vers un être-plus homme, dans cette perspective proposée par Socrate : connais-toi toi-même. Et nous les recevons ces appels indirects a propos d’émotions à dire où à cacher, à propos de l’idée que l’amour est capable, c’est étonnant, de promouvoir la paix là où sévit la guerre. Un amour désarmant s’opposant a la haine. Vous n’aurez pas ma haine …Utopie pour beaucoup mais dynamisme fort brûlant au fond des cœurs des artisans de paix, même quand la violence devient le seul moyen de vaincre l’injustice. Fils rouge de Gandhi au plus fort des conflits !
Vient la Régulation
Il arrive au ‘comment’ de coiffer un ‘pourquoi’ supposé résolu. Il faut le décoiffer .. nous glisse le fil rouge, déplacer la question du comment au pourquoi. Alors rappelons-nous de la sage Ariane. Elle avait, par son fil, permis au prisonnier, Thésée en l’occurrence, de sortir du labyrinthe ou l’enfermait Dédale. Ainsi pour mon fil rouge. Il cherche l’essentiel pour servir entre nous la liberté de trouver des chemins pour penser par soi-même avec d’autres. Soucieux de la boussole qui donne sens au stage le fil rouge soulève à l’occasion des lièvres, parus sans préavis dans nos questionnements : jusqu’où respecter l’autre ? Attention consensus ! La Coopération, vivante de surcroît, n’est pas fleuve tranquille poussant des bisounours vers des jardins paisibles. Car sous les apparences d’un beau temps agréable, l’expérience le prouve, des turbulences viennent. Il faudra les gérer.
Suit l’Accueil et son tiercé gagnant : l’Empathie, l’écoute et l’esprit critique.
Quelques ingrédients pour nouer ce tiercé : Accueil, sang froid, estime de l’autre, positivité, regard porte d’en haut. Bienveillance. Comprendre le point de vue de l’autre, ce qui ne signifie pas le partager. Tel Averroès et sa critique de l’incohérence. Dialogue. Mise provisoire entre parenthèses de ce que l’on croit, de ce que l’on pense. Et ce précieux principe qui court en filigrane : distinguer la personne de ce qu’elle dit ou fait.
Et puis les ateliers
Après thé et gâteaux avec un bon soleil installe au ciel bleu, des questions à traiter en rouge, jaune et vert. Par exemple L’Empathie et la critique sont-elles compatibles ? Contradictoires ?
Deux perspectives s’ouvrent tels des motifs de base sur la trame croisée d’échanges et de débats.
L’une tournée vers soi se soucie par exemple du respect des propres racines. On ne veut pas qu’elles nous soient arrachées.
L’autre vers l’extérieur signale que tout homme, toute femme est être respectable jusque dans ses différences. Facile à dire mais pas à vivre quand on évoque des situations extrêmes telle l’intolérable différence du terrorisme.
Et tout cela exprimé, débattu dans un climat confiant, assez exceptionnel jusqu’à permettre l’émergence de confidences personnelles pour dire par exemple que la peur peut pousser au refus de graves différences trop lourdes à supporter. Et d’autres situations encore, elles aussi à retentissement profonds, sur les différences culturelles imprégnées par exemple par la laïcité et par les religions.
Suivent trois témoignages.
Céramiste et potière, puis dans le modelage ou de la terre sort quelque chose d’humain, têtue pour arriver jusqu’au bout du chemin. Modeler de l’humain. Nous sommes dans le stage.
L’art comme la philo offre de s’exprimer avec son corps, son âme, son esprit. Va et vient permanent entre un désir, une idée première et la matière, travailler avec elle, de fer ou bien de verre. Écho d’une nécessité intérieure, sans visée mercantile, pour une symbolique sur le sens à trouver a sa vie. Nous pensons à Merieux
Haïti, le chaleur et la faim, du bruit, des enfants dénutris et battus … Des sectes, le vaudou. Enseignants sans salaire. Pourquoi philosopher avec tant de misère ? La peur, la mort, la colère, la justice, la liberté. Peut-on rire de tout ? Des enfants, des humains, qui sont le monde de demain. Pour nous, retour brutal sur le terrain des pauvres.
Et le film de Jacquard, maitre en humanistique vint couronner le tout.
Plaidoyer pour une créativité partagée sur une planète en danger.
Ouverture pour nos activités sur des perspectives environnementales. Retrouvons ses paroles du savant philosophe. Le fil rouge les suit : remplacer la compétitions par l’émulation. Se rencontrer pour trouver le noyau dur. Je suis un être humain. Tout le reste est anecdotique. Remplacer la compétition par l’émulation.
Et la mise en garde, la sonnette d’alarme ; la terre pourra nourrir la multitude humaine mais pas supporter ses déchets si l’on continue dans les dispositions actuelles. Nous faisons pour le moment un grand écart avec la réalité. Si bien que rester optimiste n’est pas très simple.
Que nous apportent nos Rencontres ? Entre autres perles : vibration, partage, intégration sociale, révélation de soi. Ouverture, mais aussi risque, surprise, prise de conscience d’une distance.
Qu’est-ce alors que grandir vers plus humanité ? C’est un devenir, un passage de la satisfaction des besoins primaires à celui de l’estime de soi. Avoir un projet de vie, en sachant que celui qui ne sait surmonter les montagnes vivra éternellement dans les trous.
Pour conclure
Vous l’avez remarqué, quand il s’agit d’amour mon fil rouge s’envole. Comme pour indiquer que dans ce mot se trouve la clé des labyrinthes créés par les conflits, les luttes, les violences. Mais alors, cher fil rouge, redescend donc sur terre pour montrer comment faire et surtout comment vivre. Écoute, me dit-il (car mon fil rouge parle – il n’est pas qu’un râteau ! -. Ecoute, me dit-il, retourne aux dons offerts tout au long de ce stage. La coopération distribue des cadeaux qui sont trésors de prix à prendre avec toi, à vivre, à partager au fil de chaque jour, au Maroc et ailleurs.
Je rembobime donc mon malicieux fil rouge. Et je découvre alors – quelle belle surprise ! – qu’il mêle étroitement tout en les respectant, le vert, le jaune, le rouge. Influence efficace des habits de lumière admirés hier au soir. Des styles différents, des couleurs chatoyantes. Oui, chacun est unique, chacun est différent, chacun a sa beauté, sa grandeur, sa bonté. Mais nul n’est une île, selon Thomas Merton. Nos identités ne sont pas meurtrières, elles tissent l’amitié. Mon fil rouge, du coup, devient multicolore, à cause de ce stage. Vous m’en voyez tout sérendipité ! … et rempli d’amitié pour vous toutes et vous tous.
Je vous embrasse Michel
Note : Les quatre pieds de la table du bon synthétiseur : rassembler, résumer, relier, restituer.
Evaluations
Bilans blasons-chats
L’outil de l’évaluation est présenté, les questions sont ouvertes pour permettre argumentation et expression personnelle- La finalité est de se renseigner mutuellement sur le bénéfice de l’opération et sur les projets. Ce n’est qu’une évaluation à chaud, à reprendre dans 3 mois pour vérifier ce qui a pu être mis en place et appliqué
Travail de groupes sur le message clair : comment désamorcer le conflit dès l’origine.
Essai de jeux de rôles : Quand tu fais ou dis cela , voilà ce que cela me fait dans mon cœur ! As-tu compris mon état émotionnel ? Comment te sens tu toi-même et quelle solution proposes-tu ?
Veux-tu toujours être mon ami ? Que pouvons-nous faire ?
Retour des évaluations
Les chats sont massivement ravis, souvent intéressés et déterminés ! De nouveaux chats sont dessinés : étonné, satisfait…
Les projets sont surtout ceux d’essayer d’animer des ateliers enfants, mais aussi adultes en commençant par les courts, on se sent aussi capables de mettre en place des règles de vie voire des conseils d’enfants mais il faudra encore se former…
On dit sa reconnaissance aux organisateurs et animateurs avec beaucoup de mercis et de bravos !
Clôture des travaux
Conférence de Nadir Guerrab , penseur et écrivain marocain sur l’apprentissage du bonheur, suivie d’un débat !
Remise des diplômes organisée par Aziz
Fête après le diner avec une dizaine de prestations de stagiaires ( poèmes tristes ou légers, sketches humoristiques reprenant le vécu du stage) et danse pour tous sur une musique choisie par nos hôtes!
-Prestations en poémes par Gleya Harraga et Halima poème du stage, toutes deux auteures- Lecture par Rachida du manifeste de Abdellatif Laabi
– Prestations sketches jouées : Michel et Daniele Le corbeau et le renard à Marrakech– Tayeb et Jean-François : le scorpion suit sa nature– Le bonheur est dans le pré-
Samedi 11
Evaluation personnelle
DD
– 1)Ce qu’on a fait mieux que d’habitude :
Les régulations en variant les animateurs et les modalités. Les enchaînements de la première plénière. Les ateliers citoyens à partir de films en variant les animateurs et les modalités. Une première formation à la synthèse. Les réunions du groupe de pilotage tous les jours avec3 référents
se sont tenus très régulièrement.
-2) Ce qu’on n’a pas pu faire et qui était prévu:
La métacognition , le recueil des feuilles de secrétariat, la place des témoignages
-Ce que j’ai appris en le pratiquant pour la première fois :
l’intérêt des jeux et des présentations mutuelles ludiques par les salutations de tous les pays qui a permis d’exprimer les attentes et de présenter l’autre plutôt que soi.- L’intérêt d’une régulation variée par mots clefs, par phrases et par petits groupes !- L’intérêt de faire tourner après le 1er jour les rôles de régulateur, d’animateur d’atelier citoyen, d’animateurs d’ateliers courts et documentés… et de tourner pour les co-pilotes dans les groupes (pour jouer la complémentarité et l’émulation plutôt que la compétition)
-3) La positivité de la session est considérable grâce à notre adaptabilité à tous, au bon choix des participants, à l’investissement de l’équipe marocaine!
Implication remarquable des participants avec une très grande qualité de réflexion !
4) Regrets : Défaut de concertation préalable faute de temps et de disponibilité pour l’établissement de la grille, la sélection du livret, les activités annexes, et les priorités -Le conférencier aurait pu être intégré dans un atelier citoyen ! La longueur de son intervention a empêché les témoignages, le retour de l’évaluation et la conclusion d’ARP-PHILO !
La visite d’Essaouira aurait pu être annoncée( je serai restée!)
On fera mieux la prochaine fois !
Améliorations proposées en équipe de pilotage restreinte :
1-Par Saïd : Permuter les plages 2 et 3 – Avantage : on perd moins de temps, on reste en grand groupe toute la matinée jusqu’à 12h30 !
8h30-10h30 fil rouge, rapport des groupes, régulation et lancement du thème
10h30 pause café enchaînée avec café citoyen jusqu’à 12h30 ( On a gagné 30mn de pause qu’on prend au moment du repas!)
12h30-14h repas avec donc 30mn de pause de plus
2- Avec Halima sur les règles : Préciser que nous noterons le nombre de présents à l’heure et l’heure d’arrivée du dernier, les retardataires viendront à la pause discrètement s’excuser.
Les absents seront interrogés par les référents à leur prochaine apparition.
Il est important que chacun se responsabilise !
3- Les référents (Un ancien et un local) seront chargés de récupérer les feuilles de secrétariat et de les donner au fil rouge qui les remettra ensuite au pilotage
Nommer un secrétaire pour les plénières.
Proposition d’une charte des voyages ateliers , commencée à rédiger avec Halima, Said, Michel
A suivre !
– Préparation :
L’équipe qui demande un voyage atelier ou une session avec ARP-PHILO s’engage
– à préparer la session avec ARP au moins 6 mois avant ( annonces, thème, conception du livret, coût, lieux, public…)
– à choisir les textes du livret (comité local en correspondance avec ARP-PHILO)
Les textes proposés par tous seront triés en fonction de leur intérêt et de leur simplicité
Chacun argumentera ses choix et ses rejets et fera des propositions
– à rester en contact réactif par e-mail avec ARP-PHILO
-Les dates de début et de fin de session seront précisées dès cette annonces, ceux qui souhaitent profiter de la session pour faire du tourisme le feront normalement à leurs frais !
– Inscriptions :
-Les inscriptions seront prises en Europe à partir du versement d’un droit d’inscription, d’une adhésion à ARP-PHILO (20 euros) et à l’association qui reçoit.(ex 10 euros pour FOSE), un forfait hébergement sera demandé et versé à l’association qui reçoit, à l’arrivée
– Les listes seront closes définitivement un mois avant la session
– Ne seront remboursés que les droits d’inscription des désistés pour raison majeure
L’équipe organisatrice enverra les invitations un mois avant la session sur production par les associations partenaires d’une liste comportant les noms prénoms qualité adresse e-mail et téléphone des intéressés.
Chaque association devra respecter ses quotas et se débrouiller financièrement pour prendre en charge ses participants.
Une caisse de solidarité pourra toutefois être ouverte sur place pour régler les difficultés rencontrées exceptionnellement par l’association qui reçoit.